Une arrivée ... fracassante ...

Bon dieu, qu'est-ce-qu'il fichait ici

Terminus, Bonbery centre. Tout le monde descends, bonne continuation

victoire

« Terminus, tout le monde descend ! »

Et merde, il ne manquait plus que ça !

« Ah, excusez-moi ! Ce n’est pas possible, je suis un vrai danger public ! J’étais perdue dans mes pensées, je ne vous ai pas vu ! Oui, vous allez me dire « avec un tel brouhaha vous n’êtes pas revenue à la réalité ? », mais on me dit toujours que je suis une vraie tête en l’air ! Je suis vraiment désolée, j’espère que vous ne fuirez pas Bunbury après ça ! Vous savez, on est pas tous comme moi, fort heureusement.. ! »

$Une arrivée ... fracassante ... 603371$

Ne vous inquiètez pas, ce n'est pas la première fois que je me fais bousculé, et je peux vous assurer que dans d'autres cités, ce n'était pas par une jolie joggeuse ... se faire écraser par un déménageur en manque de travail est nettement moins agréable !

Et puis, votre faute sera vite pardonnée si vous m'indiquez un endroit où j'pourrais trouver quelque chose de comestible.

[Dsl, c'est pas fameux, mais tant qu'il n'y aura rien d'intéressant, je ne ferais pas de petits bijoux de RP mdddr
PS : Désolée, j'ai rangé ma chambre, nourrit les animaux, parlé avec la factrice... (:]

Rose, dans la précipitation, ne vit pas le jeune homme lui attraper le bras, mais une violente chaleur l’envahit lorsque le contact fut fait. Durant un instant, elle mit cette sensation sur le dos de l’effort, peut-être lui serrait-il trop le bras ou n’était-ce qu’une petite interaction électrostatique. Quoi qu’il en soit, la jeune femme se rendit vite compte qu’aucune de ses hypothèses n’était recevable : en une fraction de seconde, l’inconnu lui lâcha le bras. Ses traits de visage s’étaient crispés, son regard était interloqué, il observait la paume de sa main avec inquiétude. Il ne fallut pas longtemps à Rose pour prendre conscience qu’elle avait en face d’elle un être pas tout à fait « normal ». Néanmoins, elle ne décela pas tous les indices lui permettant de reconnaître humains et dieux. Il avait quelque chose dans sa façon d’être qui ne collait pas. D’ordinaire, lorsque deux dieux entrent en contact, il y a bien plus qu’une simple chaleur. Cet homme l’intriguait, mais remarquant son attitude, elle se tu.
Son ipod une fois en main, elle aida le jeune homme à rattraper son sac s’étant échoué sous les pieds des passagers pressés. Peu à peu, la pression redescendait, redonnant de belles couleurs au visage de la déesse. Elle écouta alors attentivement les paroles de sa victime, quelque peu angoissée à l’idée qu’il pique une crise contre elle : en général, lorsque par accident on bouscule un habitant de Bunbury, ce n’est pas des excuses et puis basta, ceux sont plutôt des excuses puis une remontrance.
« Quelque chose de comestible ? Ca peut se trouver ! Suivez-moi. »
Rose entreprit de se frayer un chemin entre les piétons de la ville, avant de bifurquer sur une ruelle tout à fait plaisante et dont la fraîcheur était agréable. Talonnée par le jeune homme, elle ne tarda pas de lui proposer son aide pour porter l’un de ses sacs : après tout, elle lui devait bien ça ! Malgré le refus de l’inconnu, elle insista et il finit par céder. Rapidement ils se retrouvèrent sur la rue principale de Bunbury et de là ce n’était pas bien difficile de trouver quelque part où manger. Ils avaient 3 possibilités : le bar, le café ou le restaurant. A cette heure, le restaurant était fermé & le bar bondé. Ne leurs restait plus que la deuxième option : le café. Rose se raidit à l’idée d’y remettre les pieds. Cela faisait des mois qu’elle n’y était pas retournée. Suite à son accident, elle n’avait pas osé aller s’exposer dans ce lieu où les questions auraient fusé. Malgré tout, pour encore une fois se faire pardonner de sa victime, elle l’y amena.

« A cette heure-ci, seul le petit café de Bunbury est fréquentable. En général, on y mange bien. Ce n’est pas de la grande cuisine, mais lorsque l’on meurt de faim, on est bien content de le trouver ! »
La petite porte vitrée du café s’ouvrit et fit tinter la cloche. Contrairement à ce qu’elle craignait, les regards se tournèrent tous vers elle mais personne ne lui sauta dessus. Affrontant son angoisse, elle rejoignit le bar rapidement tout en pointant du doigt sa table habituelle près de la fenêtre : il fallait qu’elle aille discuter avec l’une des serveuses, Elisabeth, une personne avec qui elle s’était très liée dès son arrivée. Après quelques vagues explications, elle commanda un thé à l’orange avec quelques petits gâteaux, le sandwich de la maison et une bière. Observant du coin de l’œil le jeune homme qui s’installait, pensif, elle se posa à son tour des questions. Que c’était donc t-il passé lors de cette collision. Pourquoi avait-elle ressentit cette chaleur envahissante ? Elle détailla du regard le visage du tzigane : il avait bel et bien du sang de dieu. Cette petite étincelle dans le regard qui était propre à sa ‘race’, l’émanation de cette forte énergie que seule leur ‘patrie’ était capable de ressentir. Il ne semblait pourtant ne pas avoir remarqué tout cela chez elle, comme s’il n’était pas conscient de sa nature. Elle fut rapidement tirée de ses pensées par Lizzie qui lui tendait un plateau avec sa commande. Elle rejoignit avec hâte le jeune homme, posant délicatement le plateau devant lui.
« Voilà, la spécialité de la maison ! Régalez-vous ! »